Le sentier botanique de Gries

Vous rêvez d'un coin paisible, propice à la détente et à l'évasion ? Découvrez le temps d'une petite balade, la forêt communale de Gries, ses chênes bicentenaires, son parcours botanique et sa mare pédagogique.
Que vous souhaitez vous ressourcer quelques instants ou pique-niquer en famille dans un écrin de verdure : n'attendez plus !

 

 

 

Informations pratiques sur le circuit :

Départ : Parking de l’espace La Forêt à Gries
Distance : 2 km
Durée : 30 min
Commune concernée : Gries
Lien openrunner : circuit Le sentier botanique de Gries

 

Voici les curiosités que vous trouverez aux abords du chemin :

Carte-Gries

1. Le mûrier à feuilles de platane (Morus bombycis)
Planté le 18.03.1994 par le Maire et les élèves de CM1 de Mlle Klein

Le mûrier à feuilles de platane est un arbre originaire d’Extrême-Orient, de la famille des Moracées. Il a été introduit en Europe au début du XXe siècle. Il mesure entre 6 et 10 mètres de haut. Il est composé de grandes feuilles polymorphes, souvent lobées, mesurant de 15 à 30 cm. Il a un port étalé, ce qui lui donne l’apparence d’un parasol naturel. Il peut vivre jusqu’à 500 ans.

Il donne des mûres, qui sont comestibles et qui ressemblent à celles de la ronce. Elles sont cependant plus allongées et ont un goût moins prononcé. Lorsqu’elles sont mûres, on le remarque à leur couleur rouge foncé, tendant vers le noir.


2. Le févier d'Amérique sans épines (Gleditsia triacanthos ‘inermis’)
Planté le 18.03.1994 par le Maire et les élèves de CM1 et CM2 de M. Spinner

Cet arbre appartient à la famille des Fabacées, et est originaire de l’est d’Amérique du Nord (Texas, Michigan). Il a été introduit en Europe vers 1700, où il est devenu courant dans les régions occidentales et méridionales.

L’arbre a une durée de vie de 120 à 150 ans. Sa taille est de 25 mètres de haut maximum. Il existe différentes variétés de féviers, qui sont caractérisés par la présence d’épines. Celui qui se trouve en face de vous appartient à une variété qui n’en possède pas. Ses feuilles peuvent mesurer entre 15 et 25 cm. Il possède des fleurs en grappes, qui apparaissent au début de l’été, et qui donnent de longues gousses brunâtres aplaties persistantes à la pulpe sucrée et comestible.


3. Le poirier sauvage – Birnbaum (Pyrus Pyraster)

Le poirier sauvage est l’ancêtre des poiriers cultivés. Sa hauteur varie de 11 à 15 mètres. On le retrouve dans pratiquement toute la France, à l’exception de la région méditerranéenne. On peut le trouver jusqu’à 1 200 mètres d’altitude.

Il possède des fruits plus petits que le poirier cultivé (environ 1,3 cm à 3,5 cm de longueur et 1,8 à 3,5 cm de largeur). Les fleurs sont réunies en ombelles, leurs pétales sont blancs. C’est une plante mellifère, c’est-à-dire qu’elle produit du nectar. Les poires sauvages sont comestibles une fois blettes, crues ou mixées en compotes.


4. Le merisier – Wildkirsche (Prunus Avium)

Le merisier est originaire d'Europe, d'Asie de l'ouest et d'Afrique du nord. Le merisier est aussi appelé cerisier des oiseaux ou parfois cerisier sauvage ou cerisier des bois.

C'est un arbre de grande taille, qui peut atteindre 15 à 25 mètres de haut. Son tronc est de 0,60 mètre de diamètre. Sa durée de vie est d'environ 100 ans. Il a besoin de beaucoup de lumière. Ses feuilles sont elliptiques, alternes et dentées. Ses fleurs sont blanches et disposées en petits bouquets latéraux. La floraison a lieu au printemps, durant les mois d'avril et mai. Ses fruits, appelés merises, sont comestibles mais amers. Ils peuvent être utilisés pour produire du kirsch. La cerise douce cultivée est rouge foncé ou noir, sucrée ou acide. 

5. L'érable champêtre (Acer campestre)

L'érable champêtre est un arbre du genre Acer, appartenant à la famille des Acéracées. Il peut atteindre 15 à 20 mètres de haut. Son écorce est gris pâle et fissurée. Ses feuilles sont petites avec plusieurs lobes arrondis. Les fleurs sont de couleur verdâtre. Sa période de floraison se fait durant le moi de mai. On le trouve dans toute l'Europe à partir du sud de la Suède.

Dans la branche pharmaceutique, son écorce est utilisée car elle possède des vertus astringentes, ce qui peut être bénéfique pour les peaux couperosées. Sa sève est particulièrement sucrée, ce qui permet de créer un sirop. Les feuilles jaunes peuvent être consommées dans les salades mêlées.


6. La mare pédagogique

La mare pédagogique de Gries voit le jour à la fin des années quatre-vingt-dix dans la forêt communale de Gries. Un captage des fossés d'écoulement voisns renouvelle ses eaux. Son ambiance de clairière charmera petits et grands.

Au détour d'un chemin, chacun est invité à visiter ce réservoir prisé par une faune sauvage et une flore multiple. Ce lieu constitue l'un des postes d'observation privilégiés de la Basse-Zorn. Outre le maintien d'une riche biodiversité, il a pour objectif la découverte, l'initiation et la sensibilisation à la nature pour les publics de tous âge.


7. Milieu forestier humide remarquable

Ce sont des habitats qui occupent le lit majeur des cours d'eau. On les retrouve en situation de stations humides, inondées périodiquement par la remontée de la nappe d'eau souterraine, ou en bordure de sources ou de suintements. 

On peut distinguer deux ensembles de types d'habitats élémentaires : 

• Les forêts à bois tendre

Il s’agit de saulaies, de saulaies-peupleraies, de peupleraies noires, prospérant sur les levées alluvionnaires des cours d’eau, nourries par les limons de crues. Les laisses organiques et les débris de toutes sortes y sont décomposés et nitrifiés chaque année à l’époque des basses eaux, durant l’été. Les sols minéraux sont marqués en profondeur par l’engorgement, ils sont caractérisés par l’impossibilité d’évolution (crues emportant les litières).

• Les forêts à bois dur

Elles sont installées en retrait par rapport aux forêts à bois tendre ou directement en bordure des cours d’eau (ripisylves plus ou moins étroites). Les types d’habitats sont variés, cette diversification est liée aux facteurs des stations forestières :

- Vitesse d’écoulement des crues, intensité de l’engorgement

- Durée de stationnement des crues, période des crues au cours de l’année

- Situation par rapport au profil en long du fleuve

La forêt de Gries est une forêt à bois dur, composée de quelques bois tendres.


8. Le mûrier à feuilles de platane (Morus bombycis)
Planté le 18.03.1994 par le Maire et les élèves de CP et CE1 de Mlle Bach
Voir curiosité n°1


9. Le chêne pédonculé centenaire (Quercus robur)

C'est un grand arbre de 25 à 35 mètres de haut environ, qui appartient aux espèces de chênes majoritaires en surface. Il s'agit d'une espèce très exigeante en lumière et qui préfère les sols fertiles, meubles et profonds. Il a besoin d'un sol alimenté en eau en permanence et résiste très mal aux sècheresses estivales ; de ce fait il tolère l'engorgement permanent.

Généralement irrégulier et d'aspect tourmenté, on le distingue par son tronc droit qui se divise en grosses branches dans le houppier. Les branches sont tortueuses, coudées et généralement horizontales. Les feuilles sont agglomérées en paquets et orientées en tous sens. 

Zoom sur la feuille de chêne pédonculé

La feuille de chêne pédonculé

La longueur du pétiole (partie qui relie la feuille à la branche) est de 4 à 8 mm. On peut observer 3 nervures qui aboutissent dans le creux d’un lobe de la feuille. Contrairement au chêne sessile, les feuilles sont regroupées en amas, ce qui le rend difficilement individualisable. Il peut avoir une longévité de 500 à 1 000 ans et plus.

Le gland est rattaché à la branche par un long pédoncule qui donne son nom à cette espèce. De forme allongée, les glands sont espacés les uns des autres le long du même pédoncule, à la différence du chêne sessile où ils sont fixés directement sur le rameau. Les geais présentent un intérêt dans la dispersion des glands sur une longue distance, qui permet la germination de cette espèce sur le territoire. Ils privilégient les glands allongés aux glands du chêne sessile et les déposent au milieu des clairières dans des espaces cachés recouverts de terre et de produits végétaux. Chaque année, un geai propage entre 2 000 et 3 000 glands.

Vous ne disposez pas de smartphone ? Munissez-vous de la fiche informative de ce circuit, téléchargez-là !

 

Circuits « Découverte en Basse-Zorn », projet cofinancé par l’Union européenne avec
le Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural

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